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CABINDA
Cabinda
Je me rappelle
Que de terreur ! Que d’horreur !
Au seuil de cette CAN là où nos éperviers
Au départ confiants et d’une immense joie
Leur désir de vouloir combattre pour son pays, têtes hautes.
Revenus tôt et égarés
Que de larmes et cœurs meurtris
Comme au temps des canons
Cabinda
Je me rappelle où
Une CAF garnie de corruption sans avoir pitié
Une institution qui à une justice à double vitesse
Et qui n’a même pas de cœur de les observer
Tombés comme des martyres armes en mains
De ABALO Amelete à O’CLOO Stan ou OBILAYE Kodjovi
Cabinda
Je me rappelle
Hélas ! Ses fautifs sans foi ni loi
Jouissent encore de leur forfait
Sans être inquiété
Je me rappelle
De Cabinda
AGUYEBUA K.ETONAM
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QUI POUVAIT CROIRE
Qui pouvait croire
Qu’un médiateur de paix de réconciliation
Faiseur de concorde où tous demandent à boire
Quittait son peuple sans dire au revoir. Que d’émotion !
Et on se demande si le peuple a raison
Car il a juré de vouloir accomplir son devoir
Comme sans lui personne ne peut bâtir leur maison
Or il a ignoré ; Dieu a aussi son pouvoir
Et j’ai vu une France intervenir en hélico
Pourtant des citoyens se réduisaient en lambeaux
Que de honte ! Nation qui n’a pas de cœur
Nation qui a une justice à double vitesse
Grace! Ses hommes intègres à nouveau chantent en chœurs
De P0 à Dioulasso ou Ouaga, sans cesse.
AGUYEBUA K.ETONAM
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MON RÉSERVOIR DE BONHEUR
Quand mon âme déclore de peine
Mon cœur se dégarnit de haine
Accablant mes veines et artères
De tous désirs à satisfaire
Je me rappelle encore de cette heure
Au temps de tempête et sans frayeur
Cette heure où moi t’admirais et encore
Comme un religieux qui prêchait très fort
Même les anges aux paroles élogieuses
Et leurs trompettes pleines de mélodies glorieuses
Rendent grâce et sans murmure
À la source des créatures pour sa main pure
Car ta beauté splendide nourrit les yeux
Et ton sourire rajeunit même les vieux
De leurs fines instants d’allégresse
Pendant que leurs soupirs se régressent
Même mes ascendants ne pouvaient y croire
Après des temps las, années de désespoir
Que tu serais mon réservoir d’amour
Ma cathédrale de tendresse pour toujours
Réservoir de mes avoirs
Avoirs de ma victoire
AGUYEBUA K.ETONAM
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Où S’ABRITER ?
Où s’abriter ?
S’abriter une seconde pour sourire
S’abriter une minute pour rire
Où s’abriter ?
Peuple qu’on n’a jamais vu en armes
Peuple en larmes
Peuple aux yeux toujours ouverts
Peuple au calvaire
Que de terreur ! Que d’horreur !
Tous ont soif de source de vie
Affamés, veulent juste gouter
Où savourer une odeur
Où s’abriter ?
Ici des mitraillettes et mitrailleuses
Là bas des bombardiers et des chars
Sans pitié, sans être inquiétés
O ! Peuple égaré aux courses lointaines.
Où s’abriter ?
S’abriter jusqu’à l’aurore pour somnoler
S’abriter jusqu’au crépuscule pour vivre de cet air
Où s’abriter ?
Nation à double justice, nations sourdes
Et l’ONU désunie !
Et l’OTAN toujours attend !
Et la CEDEAO au chaos !
Et l’ASEAN en panne !
Où s’abriter ?
S’abriter une seconde pour sourire
S’abriter une minute pour rire
Tous veulent un refuge ; Mutilés, Handicapés, Orphelins.
AGUYEBUA K.ETONAM
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UN JOUR VIENDRA
Un jour viendra
Toutes les religions chanteront en chœur
Comme si l’on croisait son âme sœur
D’une voix unique
Mêlée à un hymne œcuménique
Un hymne sublime
Bannissant ainsi les divisions et les crimes
Où assistera un Musulman à une messe catholique
Un Protestant à une prière islamique
Et un animiste pour son salut, le culte protestant.
Comme l’heure de grève, des mouvements
Où y avait tant d’ennui
D’une voix solidaire, diront oui
Comme une approbation à un mariage
Un mariage en temps de tonnerre, mariage sous l’orage
Clameront sans crainte à l’alternance
Et congédieront comme un démon, des cruelles souvenances
De racisme à l’ethnocentrisme
L’heure de népotisme
Au mérite et à la préférence
Plutôt qu’à ces moments de connivence
Un jour viendra
Comme en temps de sélection, temps d’élimination
Ce sera l’heure des élogieuses formations
Des progénitures sans distinction et tout le monde
Se bénira de connaissances profondes
Et mon Afrique en jovial pique nique
Se délivrera de ses entraves chroniques
Handicapant de tout élan
Malgré ses fameux ingrédients
De diamant au cuivre, de pétrole ou de l’or
Et personne ne s’abritera au dehors
Sans murmure
Comme un procès d’un militant à double mesure
Un jour viendra……….
AGUYEBUA K.ETONAM
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