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MA PRIÈRE
Ma prière
Que ça discontinue, ses calvaires
Ses tortures de toute nature
Peuple d’amertume et de murmure
Ma prière
Que ça discontinue, ses calvaires
Mes yeux aimeraient les observer du Togo
Au Portugal du Népal au Trinité Tobago
Aux mélodies de chœurs
Dégarnir de rancœurs
Retrouver leurs soupirs et liberté
Leur droit sans être inquiété
Sans larmes mais visages de charmes
Visages comblés de brillantes flammes
Et de liberté d’expression
Sans intimidation ou arrestation
Même en étant sur leur propre territoire
Accablés de déboire
Une minorité jouit dans l’opulence
Et la majorité dans la souffrance
La pauvreté, l’autocratie
La monarchie, l’anarchie, la dynastie
Le racisme, le népotisme
L’ethnocentrisme ou régionalisme
Oh ! Peuple les yeux toujours ouverts
Verra un jour le ciel au vert
Comme signe de l’aisance
De la croissance et de l’abondance
Ma prière
Que ça discontinue ses calvaires
Qu’est un brassage de culture de Berlin
Au Gabon, de Japon au Bénin
Ma prière
Que ça discontinue ses calvaires
Et que de l’Argentine au Libye de la Chine
A l’Israël ou à la Palestine
Tout le monde clame assez !
Assez à l’horreur et à l’exaction à la RDC
Et que ses peuples de Canada au Qatar
Pareil de Guatemala au Madagascar
Retrouvent enfin le sourire
Et que leurs lamentations soient devenues un rire
Ma prière
Que ça discontinue ses calvaires
AGUYEBUA K.ETONAM
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GARDE LE SOURIRE
Pendant que certains jouissent
Baignent comme un aquatique dans l’allégresse
Et planent en l’air
Comme des hélicos au jour de nos couleurs
Les heures passent, les jours s’avancent
Ton visage parait toujours sans charmes
Même au cours des larmes
S’annoncent toujours un rire à l’aurore
Aucun parcours n’est jamais une destinée
Garde le sourire, garde le sourire.
Comme des enfants de rue sans abri,
Mutilés ou réfugier assoiffés, ni ombre
Pour s’habiller et somnoler,
Pour jouir une minute et s’épanouir
Garde le sourire, garde le sourire
Ton sourire sera source de réussite
Comme cet holocauste au visage souriant
Durant ses décennies de détresse.
Sourire, espoir d’un avenir grandiose
Qu’on ignore physiquement
Et qu’envisage ton créateur naturellement,
Garde le sourire, garde le sourire.
AGUYEBUA K.ETONAM
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A GAZA
Par milliers d’Arsenal retentissent,
Comme de coups de hache à l’acacia,
S’abattre, s’abattre et s’abattre.
Oh ! Quel désastre ! Que de lamentation !
Et l’on voit ce peuple en larmes. Hélas !
Même par milliers, ses enfants inconsciemment,
Souffrent et périssent innocemment.
Peuple qui à peine, somnole au crépuscule,
Peuple sans abri, peuple jeté en pâture.
Nations puissantes ! Nations à double vitesse !
Nations qui n’ont même pas de cœur.
Nations qui se désengagent toujours des faibles !
Sans même censurer, ni réagir.
Que de condamnation verbale ! Quelle honte !
AGUYEBUA K.ETONAM
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LA FÊTE AU VILLAGE
O Yee ! C’est la fête ! Se disent-ils.
Jeunes, adolescents, tous en boubou neuf.
Adultes, vieillards, tous joyeux
Ah ! Des retrouvailles ! Quelle ambiance !
Ah ! Des nouvelles connaissances !
O Yee ! C’est la fête ! Se disent-ils.
Tous implorent Dieu dans leurs costumes,
Tous en costumes, tous à la coutume
Et résonne le Tam-tam et tous ensembles
En cadence, dansent en sueurs et rassemblent
O Yee ! C’est la fête ! Se disent-ils
Retentissent les tambours et toujours
Pleurent des poulets, gémissent les chèvres à leur tour
On mange, on boit, au plaisir,
On cause, on rit, on admire,
C’est la fête au village.
AGUYEBUA K.ETONAM
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LES CANONS
Quel ravage nuit et jour !
Comme des coups de hache à l’acacia et toujours
ses nations, toutes sourdes ! C’est du dédain !
Quel chagrin !
Je les ai vus tous de quartiers en quartiers
Abattre son peuple comme ennemis sans pitié Briser
les cœurs, freiner les espoirs
Que d’horreur et de désespoir !
Quel ravage nuit et jour
Comme des coups de haches à l’acacia et toujours
Peuple égaré, regards sans charmes
Et leurs yeux mouillés de larmes
Tous gesticulent sans se retenir
Et sans respirer de cet air de vie et mourir
L’OTAN absente et l’ONU désunie de leur justice
Passent les heures, tous en subissent ;
De Damas à l’Alep
AGUYEBUA K.ETONAM
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