QUAND JE PENSE A TOI

 Je pense à ce jour solennel

Où je n’étais plus moi-même

Mon corps tremblait, cœur battait très fort

J’étais en plein égarement

Comme j’avais croisé le Seigneur

Bien qu’on ne se connaissait pas

Je t’appelais par ton nom

Et te poursuivais de pas à pas

Au rythme de cadence salsa

Et mon cœur chantait en chœurs

Comme si j’avais gagné à la loterie

Ta bouteille ronde m’attirait

Je te déclamais par des verbes

Comme le Christ aux disciples par des proverbes

Que de sourire aux lèvres, j’avais

Dégarni de fièvre qui m’embrassais

Comme un oiseau à la quête de sa proie

Moi criais, criais de l’avoir rencontré

Réservoir de mes avoirs, ma cathédrale

Tu riais et m’observais

Comme étais-je accablé de la folie

Plutôt que comblé d’euphorie

Car j’avais rêvé qu’à telle heure et aire

Je la croiserai cette sublime créature

Aux allures d’un ange garni d’architecture

Comme collision de voitures

Sans dégâts ni de  blessures

  AGUYEBUA K.ETONAM

MON RÉSERVOIR DE BONHEUR

Quand mon âme déclore de peine

Mon cœur se dégarnit de haine

Accablant mes veines et artères

De tous désirs à satisfaire

Je me rappelle encore de cette heure

Au temps de tempête et sans frayeur

Cette heure où moi t’admirais et encore

Comme un religieux  qui prêchait très fort

Même les anges aux paroles élogieuses

Et leurs trompettes pleines de mélodies glorieuses

Rendent grâce et sans murmure

À la source des créatures pour sa main pure

Car ta beauté splendide nourrit les yeux

Et ton sourire rajeunit même les vieux

De leurs fines instants d’allégresse

Pendant que leurs  soupirs se régressent

Même mes ascendants ne pouvaient y croire

Après des temps las, années  de désespoir

Que tu serais mon réservoir d’amour

Ma cathédrale de tendresse pour toujours

Réservoir de mes avoirs

Avoirs de ma victoire

  AGUYEBUA K.ETONAM