LE CURE ROND

C’est beau ! C’est de la merveille !

Comme un rêve au profond sommeil

Hier que de rancœur ! Que de désunion !

Les voilà solidaires, tous en communion.

A seuil, tous aux couleurs de leur cœur

Tètes hautes, bras sur le cœur.

Observez-les ! Que de cris joviaux ! Que de la passion !

Et leurs regards voilés de larmes ! Que de l’émotion !

C’est beau ! C’est de la merveille !

Comme un rêve au profond sommeil.

Des coups de pieds  arrêtés, on admire.

Des gestes somptueux, c’est du rire.

Tous regards vers le ciel avec frayeur s’impatientent

Et passent les secondes, visages si radieux se patientent

De la brandir à nos yeux

Et eux effrayés de perdre ce match précieux

C’est beau ! C’est de la merveille !

Comme un rêve au profond sommeil.

De l’euphorie ou tètes basses, s’embrassent, ses stars

Au Fair Play comme un match de l’Unicef au Qatar.

AGUYEBUA K.ETONAM

LA FÊTE AU VILLAGE

 O Yee ! C’est la fête ! Se disent-ils.

Jeunes, adolescents, tous en boubou neuf.

Adultes, vieillards, tous joyeux

Ah ! Des retrouvailles ! Quelle ambiance !

Ah ! Des nouvelles connaissances !

O Yee ! C’est la fête ! Se disent-ils.

Tous implorent Dieu dans leurs costumes,

Tous en costumes, tous à la coutume

Et résonne le Tam-tam et tous ensembles

En cadence, dansent en sueurs et rassemblent

O Yee ! C’est la fête ! Se disent-ils

Retentissent les tambours et toujours

Pleurent des poulets, gémissent les chèvres à leur tour

On  mange, on boit, au plaisir,

On cause, on rit, on admire,

C’est la fête au village.

  AGUYEBUA K.ETONAM