• UN DIMANCHE A L’AÉROPORT DE LOME

     

    Une scène s’est encore  produite à Tokoin l’aéroport 

    Un lieu sûr où l’on croyait être en sécurité

    Or tout est déroulé en une seconde comme un athlète à la télé

    Et à peine ils sont arrivés  en renfort

     

    On se demande où sont ses frères armes

    Qu’on prétendait être garant de la société

    De tout un peuple même qu’on ne peut compter

    Voilà ! L’on observe encore les yeux en larmes

     

    Pourtant ses voix sont toujours à l’usage du Président

    Au cours de  ses va et viens

    Même au cours des visites des Siens

    Hélas ! Ils ne sont même pas inquiétés, ses délinquants

     

    Et si ses Elites veulent réclamer leur droit

    Par dizaines se débarquent-ils pour les chasser

    Et dans les rues de Lomé, par  centaines pour les gazer

    Oh ! Ils sont même incapables d’accomplir leurs devoirs et droits

     

    Quand j’entends ses balles retentir

    Je disais être déjà au grand portail

    Portail des fêtes où jaillissent des pétards et cocktails

    Or à l’aéroport tout le monde n’arrivait plus à se maintenir

     

    Ainsi la sécurité est en panne de contrôle

    Une sorte de progression de la violence

    De l’exaction et de la mauvaise gouvernance

    Or tous juraient devoir accomplir avec sérénité leurs rôles

     

    Ainsi ses citoyens encore tombent

    Et plus de deux milliards de francs sacrifiés en un clin d’œil

    Comme les murmures des moustiques aux oreilles

    Imagine s’ils déclenchaient des bombes ?

     

     Ils sont congratulés à l’extérieur

    Comme forces d’une terrible ténacité

    Or dans cette petite cité

    A peine est leur intervention et même à l’intérieur…………….

     

    cool  AGUYEBUA K.ETONAM


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  • JE NE PEUX PLUS LA SENTIR

     

    Encore dans ma mémoire comme cette image

    La Sainte face au Messager, l’Ange

    Une fois sa rencontre, cette belle créature

    Mes admirations allaient au Créateur de la nature

     

    O ! Quelle bouteille ! A la bouteille ronde !

    Qui ravageait invisiblement comme l’ouragan tout le monde

    Nuits roses, jours blancs, temps où on chantait en chœurs

    Temps des belles fleurs, années des beurres

     

    Et maintenant que d’émoi ! Mon âme en larmes

    Comme en temps de bataille, un militaire sans armes

    Comme ces temps de grand amour, je ne veux plus l’aimer

     

     Assez ! Comme des coups de hache, je veux cesser

    Cesser à penser à elle, à penser à ses souvenirs

    D’aurore au crépuscule, j’y pense à mon avenir.

     

    cool  AGUYEBUA K.ETONAM


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  • L’ABUS

     

     Au cours

     D’un demi-siècle de parcours

     Ses vautours, au jour le jour

     Élaborent des affables discours

     Jouent aux sourds

     Tous veulent leur tour

     Sans cesser et toujours

     Sans recours, à la cours

     Et cris au secours

     Mon peuple en retour

     

    cool AGUYEBUA K.ETONAM


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